Jadhoni

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Gom ezoni/ Bienvenue/ Welcome

Jumland'an oyide (Chittagong Hill Tracts) tin'u "dangadam (district)" loi ar 28 u mouzo milinei obode Jummo jad'or Rejyo (dej):
Le Jumland (Chittagong Hill Tracts) est constitué de 3 départements et de 28 mouzo (cantons) formant la Confédération jummo:
The Jumland constituted of 3 districts (departments) and 28 mouzo (canton) forming the Jummo Confederation:

CHENGMI (Khagrachari Hill District) Dighinala, Pancuri (Panchari), Hagracuri (Khagrachari), Madiranga (Matiranga), Malcuri (Mahalchari), Guimara, Lokkicuri (Lakkhichari), Ramgor (Ramgar), Manigcuri (Manikchari)

GONGKABOR (Rangamati Hill District) Sajeg (Sajek), Bagheicuri (Baghaichari), Longodu (Langadu), Borkol (Barkal), Nanyachor (Nanyachar), Kaukhali (Kawkhali), Rangamadtya (Rangamati), Jurocuri (Juraichari), Kaptaï, Condrogona (Chandraghana), Rajustuli (Rajastuli), Bileicuri (Bilaïchari)

ARVUMI ( Bandarban Hill District) Bandorbon (Bandarban), Roangcuri (Royangchari), Ruma, Lama, Thanci (Thanchi), Alikodom (Alikadam), Naikhongcuri (Naikhangchari)

Jummo'un olakke 12 jad'or/ Les Jummo sont divisés en 12 catégories/ The Jummo are divided in 12 categories: bawm, chak, changma (chakma), khumi, khyang, lushaï, marma (mogh), murong (mru), pangkhu (pangkho), tuncungya (Tanchangya), tibire (tripura), ushaï.
Jummo'unor bibinno vaj aghond/ Les Jummo ont plusieurs langues/ The Jummo have several languages: sangma/ changma, marma, tibire...

Sep 22, 2007

Jumland avec photos...

Le Jumland ou Korpos Mohol (1860, Chittagong Hill Tracts, CHT) est la seule région montagneuse du Bangladesh, (21°25´N à 23°45´N latitude et 91°54´E à 92°50´E longitude) entourée de Myanmar au Sud-Est, les Etats indiens TRIPURA au Nord, Mizoram à l'Est et le district de Chadigang (Chittagong) à l'Ouest. Le Korpos Mohol, appelé aussi le Jumland, a une superficie de 14 184 km2, ceci représente environ le dixième du Bangladesh.

Le Korpos Mohol était depuis toujours occupé par les Jummo. En 953, un roi Changma (Chakma) occupait déjà l'ensemble du territoire des CHT, la ville de Chadigang (Chittagong actuelle) et une partie de l'Etat Arakan (Etat de Myanmar). Ce petit royaume perdit plusieurs guerres (1240, 1575, 1760, 1860), et en 1860 il était finalement soumis aux colons britaniques. Et le Korpos Mohol devint les CHT (appelé aussi le Parvatya Chattagram). Depuis 1900, les CHT connaissent alors une autonomie totale mais soumis aux différentes taxes anglaises.

BT1) Ancien palais royal changma, fini en 1912 à Rangamadtya, (Rangamati) qui est, de nos jours, sous les eaux du lac artificiel hydro-électrique de Kaptaï.







BT2) Lors de l’innondation du palais royal, au milieu des années 60.







BT2B)Armoiries Royales


















BT3) Un des Rois changmas (les noms des autres Rois sont les suivants :

Shakya, Sudhanya, Langaldhan, Kashudrajit, Samudrajit, Shyamal, Champakali (après sa mort les Changmas (chakmas) nommèrent la ville fondée par ce roi : ChompoknogorKalindi Rani, Harish Chandra (Il quitta le (Champaknagar)), Sadanggiri, Chengyasur, Chandasur, Sumesur, Bhimanjoy, Sambuddha, Bijoygiri, Udayagiri, Shakalia, Manikgiri, Madalia, Rama Thongza, Kamalchega, Ratangiri, Kala Thongza, Shermatya, Aranjuk, Chandha Thongza (Ghatya Raja), Maisang, Marikya, Kadam Thongza, Radongsa, Tin Sureswari, Janu, Sathua, Dhabana, Dharamya, Mogalya, Jubal Khan, Fateh Khan, Shermust Khan, Shukadeva, Sherdoulat Khan, Janbux Khan, Tabbar Khan, Jabbar Khan, Dharambux Khan, Raja Nogor, à Rangunia, pour fonder Rangamadtya (Rangamati), en 1874), Kumar Bhuban Mohan Roy, Nalinaksha Roy, Kumar Tridiv Roy, Devasish Roy).

En 1947 puis 1971, les CHT devinrent une région particulière successivement du Pakistan Oriental et du Bangladesh. Cette région connaît depuis 1971 une forte colonisation et islamisation. Le gouvernement du Bangladesh divise alors cette région en trois "départements": CENGMI (Khagrachari Hill District), GONGKABOR (Rangamati Hill District), et ARVUMI (Bandarban Hill District). Cette division forcée fragilise donc l'administration établie et menance l'existence des Jummo.

Une résistance se met en place, et conduite par Manabendra Narayan LARMA (MNL est assassiné le 10 novembre 1983). Il fonda notamment la branche politique Parbatya Chattagram Jana Samhati Samati (PCJSS) et le corps de paix, Shanti Bahini (SB).

BT4) Manabendra Narayan LARMA, assassiné le 10 novembre 1983.












BT5) Cérémonie de souvenir du 22ème anniversaire de l'assassinat de MN LARMA, le 10 novembre 2005.











Le 2 décembre 1997, le gouvernement de Bangladesh et le Président de PCJSS, Shantu LARMA (le jeune frère de MNL) ont signé un traité d'autonomie des CHT. Cet accord met fin plus de 20 années de conflit provoquant de nombreux déplacements des Jummo vers les pays voisins.

BT6) Un kyong (un temple bouddhiste), ici le «Raj Bono Vihar » à Rangamadtya, non loin du palais royal. Tous les ans, au mois de novembre lors du Kotin Cibor Dan, plus de 150 000 pélerins viennent se recuillir auprès du moine « Bono Bhante », un véritable saint vivant. Les Jummo sont 80% bouddhistes dont les Changma et Marma.






Bijog/ Histoire

Les CHT sont une région du Bangladesh. Elle a une superficie de 14 183 km2 environ soit 10% de celle de Bangladesh. Elle est constituée de 3 « départements » : Khagrachari Hill District (CENGMI), Rangamati Hill District (GONGKABOR) et Bandarban Hill District (ARVUMI). Ces 3 départements sont subdivisés en 28 « cantons ou upa-zela », puis les « communes ou mouza » (373), et enfin les Para ou village.

Les 3 départements et les 28 cantons des CHT

CENGMI (Khagrachari Hill District)

1) Dighinala 2) Pancuri /Panchari 3) Hagracuri /Khagrachari

4) Madiranga /Matiranga 5) Malcuri /Mahalchari 6) Guimara

7) Lokkicuri /Lakkhichari 8) Ramgor /Ramgar 9) Manigcuri /Manikchari

GONGKABOR (Rangamati Hill District)

1) Sajeg /Sajek 2) Bagheicuri /Baghaichari 3) Longodu /Langadu

4) Borkol /Barkal 5) Nanyachor /Nanyachar 6) Kaukhali

7) Rangamadtya /Rangamati 8) Jurocuri /Juraichari 9) Kaptaï

10) Condrogona /Chandraghana 11) Rajhuli /Rajastuli 12) Bileicuri /Bilaïchari

ARVUMI (Bandarban Hill District)

1) Bandorbon /Bandarban 2) Royangcuri /Royangchari 3) Ruma

4) Lama 5) Thanci /Thanchi 6) Alikodom /Alikadam

7) Naikhongcuri /Naikhangchari

Parcontre, Guimara, Sajeg, et Condrogona ne sont pas encore de véritables « cantons ».

Présentation

Les Chittagong Hill Tracts (CHT) et les Jummo

Depuis 1860, le Korpos Mohol (Karpas Mahal) devint, sous l’occupation britanique les Chittagong Hill Tracts. Cette région si particulière est caractérisée par son peuplement et sa position. Elle est située au Sud-Est du Bangladesh et a comme frontières internationales avec les Etats indiens Tripura et Mizoram et le Myanmar (Birmanie). Si les CHT étaient considérés comme une unique région administrative mais depuis des années 80, elle est divisée en trois districts (départements) : Rangamati, Khagrachari et Bandarban Hill Districts.

Les CHT sont une région couverte de moyennes montagnes et de vallées. Cette carctéristique naturelle la région n’offre que peu de terrains cultivables. Ainsi la culture de Jum, l’assertage ou la culture sur brûlis, est devenue le symbole du pays. Et elle se distingue donc du reste du Bangladesh.

La population des CHT

La population des CHT est une mosaïque d’éthnies dont les Changma (Chakma), Marma, Tripura, Mru, Tanchangya, Bawm, Pankua, Chak, Khyang, Khumi, Lushaï, Uchaï. Cette extraordinaire diversité dans une si petite région montre qu’il y a une certaine harmonie et un respect profond entre les différentes ethnies, sinon cette cohabitation ne serait pas possible puisque entre tous ces groupes ethniques il y a une différence de langue, de religion, de vêtements, et la façon de manger etc... Toute cette population a en commun cette terre façonnée à leur image : les jum.

Si la population est connue sous plusieurs noms Pahari, Hill peoples (peuples des collines), Tribaux etc..., ils s’identifient plutôt eux-mêmes comme Jummo qui vient de Jum.

La religion des Jummo

Aujourd’hui, la majorité des Jummo sont bouddhistes, et cela peut se comprendre que les Changma (Chakma) et Marma sont majoritaires. Les Tripura croient à l’hindouisme. Les Lushaï, les Pankhua et les Bawm sont christianisés et le reste de la population a une tendance animiste. Ainsi, aucune ethnie de la région ne pratique l’Islam.

Quant aux Bengalis (les gens venus des plaines du Bangladesh) sont tous des musulmans. Au début des années 70, il y avait très peu de musulmans dans la région. En peu de temps, après l’indépendance du Bangladesh (1971), les CHT ont connu une croissance brutale de musulmans et de nos jours ils constituent presque la majorité de la population des CHT. On peut par exemple trouver dans divers documents officiels qu’en 1872, les Jummo représentaient 98% de la population des CHT et les Bengalis (musulmans) 2%, et dans les années 1951-56, les Jummo représentaient encore 91% et les Bengalis 9%. Et enfin, dans les années 1991, les Jummo ne comptaient que 51% alors que les Bengalis constituent les 49%.

Cette nouvelle donne démographique déséquilibre la situation générale des CHT et de nombreux problèmes ethniques, religieux, d’occupation de terrain, administratifs menacent la démocratie. Cette rapide transformation démographique et religieux de la région met en évidence de très sérieux conflits à venir.

Il est vrai qu’il y a aujourd’hui dans les CHT un déséquilibre démographique, une transforamation brutale religieuse, une corruption inquiétante, une administration aux mains de Bengalis et la région constitue une prison ouverte avec une forte présence de militaires bengalis. L’expropriation des terres, la migration forcée, la répression gouvernementale, exploitation des marchés notamment la discrimination de prêts bancaires ou bien des aides des ONG (organisations non gouvernementales) ou la licence d’expoitation de certaines activités commerciales, la déforestation sauvage, la dégradation environnementale etc...renforcent le maintien de la pauvreté chez les Jummo alors que les Bengalis et les militaires s’enrichissent rapidement.

De toutes ces transformations, il y a deux autres encore moins visibles mais très redoutables : le problème de l’économie et de l’enseignement de langue dans les écoles.

Sous la période britanique (1760-1947)

Une grande région de l’actuel Bangladesh était cédée à la Companie Est des Indes britaniques (British East India Company) par le Nawbab de Bengal, Mir Qasim Ali Khan, en 1760 et les CHT devinrent un nouveau district de Bengal par l’Act. No. XXII de 1860.

Les Jummo étaient alors asujétis à des taxes en coton brut et de nombreux autres tribus. Pour cette tâche de collecte d’impôts, les britaniques envoyaient souvant des Bengalis comme agents du gourvernement. C’était ainsi la migration de musulmans dans les CHT commença.

En 1777, le roi changma, Jan Boks Khan refusa de payer plus d’impôts à la Companie. En 1787 les Britanniques étaient d’accord pour préserver une autonomie des Jummo et de restreindre l’immigration des Bengalis.

Cependant, en 1789, la Companie oblige au roi de payer non plus en coton mais en monnaie. Le système de culture des jum ne permet pas à avoir de la monnaie donc il fallait emprunter à ceux qui en avaient et notamment aux Bengalis qui possédaient plus de monnaies frappées. Et l’augmentation des dettes devenait très importante et le système de production traditionnelle devint de plus en plus commercial en passant par les mains de Bengalis.

Pour les Britanique, la culture des jum n’était pas un bon moyen de contrôle sur leurs sujets et ce système n’était pas assez rentable. Ils enouragéaient plutôt une culture sendentaire donc de plantation labourrée. Ils introduisirent donc de la main d’oeuvre bengalaise dans la région et peu à peu les Bengalis s’organisèrent autour de la production et de sa commercialisation.

Le plus difficile pour les Jummo était lorsqu’en 1868, les Britaniques s’approprièrent tous les terrains de CHT. En 1875, ils créèrent par la suite des départements de « réserves forestières » et peu à peu une grande partie des terrains (environ 24% des CHT) était contrôlée indirectement par les Britaniques et par là même ils réduisaient en partie les revenus des Jummo.

Par dessus tout, en 1881, ils divisèrent les CHT en trois départements : le cercle de Mong au Nord dont le chef lieu était Manegcuri (Manikchari), le cercle des Changma (chakma) dont chef lieu était Rangamadtya (Rangamati) et le cercle de Bohmong dont le chef lieu était de Bandorbon (Bandarban).

La régulation des CHT de 1900 (act 1 of 1900) amendait tous les autres traités précédents et introduisait le Commisaire (The Deputy Commissioner) qui avait tous les pouvoirs exécutif, judiciaire et financier et possédait un pouvoir absolu sur les droits de propriété et d’occupation, et enfin les trois cercles dépendaient entièrement de l’autorité du Commissaire. Ce dernier n’était-il pas le nouveau super roi sur les trois autres ?

Le contrôle des CHT devint total lorsque le Commissaire ou le super roi introduisit le système dit de Chef-Headman-Karbari : le Commissaire fixa des frontières pour former des mouza (commune, 373 communes), chaque mouza était administré par un Headman (notaire, souvent un dewan) nommé par le Chef du cercle sous le consentement du Commissaire, et chaque mouza était subdivisé en para (village ou commune) et placé sous l’autorité d’un Karbari (ou gestionaire) nommé par le Headman et approuvé par le Chef du cercle. Ainsi, le Headman avait la responsabilité de collecter de différentes taxes. En fait, c’était le Karbari qui était directement impliqué dans la pratique. Le Karbari envoyait une partie des taxes au Headman, et ce dernier à son Chef du cercle et enfin celui-ci au Commissaire.

Le pouvoir judiciaire traditionnel était attribué au Chef du Cercle mais le Commissaire avait un pouvoir de révision des jugements. Et le Headman avait l’autorité sur les disputes des habitants de son mouza.

En somme, le pouvoir sur les CHT était transmis par le système de Chef-Headman-Karbari pour collecter des taxes mais les trois chefs constituaient un « conseil » auprès du Commissaire et dans les affaires importantes de l’administration des CHT ce dernier devait consulter les Chefs. En réalité, le Commisaire avait tous pouvoir et autorités.

L’influence des Bengalis dans les CHT devint de plus en plus importante notamment d’hommes de lois et des usuriers. Face à cette nouvelle menace, les Britaniques restreinirent l’implantation des Bengalis en amendant certaines parties de la régulation de 1900. En 1920, les CHT étaient inscrits de « territoire arriéré » (backward Tracts), puis «région exclue » (excluded area) et en 1935 « région totalement exclue » (totally excluded area, the Government of India act of 1935) afin de préserver de l’influence des Bengalis. Ce paternalisme cachait d’autres ambitions. La prétendue protection contre les Bengalis montrait plutôt une subordination directe et une exploitation des CHT par les colons britanniques.

Pendant l’occupation pakistanaise (1947-1971)

Après la Partition indienne de 1947, les CHT étaient placés sous l’autorité pakistanaise et la régulation de 1900 des CHT restait en vigueur et jusqu’en 1956 comme une « Excluded Area ». Mais les Autorités pakistanaises étaient très intéressées pour l’exploitation des richesses naturelles des CHT et la région restait donc isolée du reste du pays et ne profitait pas du développement réel entrepris par le pouvoir.

L’une des intervention de développement, en 1953, fut la création de l’usine de papier « Karnafuli Paper Mill » utilisant le bambou et du bois doux comme matières premières. Ainsi, en 1962 étaient crées de nouvelles réserves forestières (Protected Forest, 35 000 acres) privant de nouveau les Jummo de leur culture traditionnelle : les jum.

Le projet de Kaptaï et ses conséquences

L’autre projet contreversé était celui de Karnafuli Multiporpose Project plus connu sous le nom de Projet de Karnafuli, entrepris pris par le gouvernement pakistanais mais financé et assisté par les Américains. Le projet de Kaptaï avait commencé en 1957 et achevé en 1963. Ce barrage hydro-électrique à Kaptaï créa un lac artificiel. Ce lac artificiel innonda une grande partie des vallées du fleuve Karnafuli et de ses affluents ; le Chenge (Chengi), le Kazolong (Kasalong) et le Meghini (Maini). Au total, l’eau couvrit plus de 1 036 km2 dont l’ancienne ville de Rangamadtya (Rangamati) et plus de 40% des terres fertilles furent sous les eaux.

En somme, la construction du barrage hydro-électrique de Kaptaï provoqua plus de 100 000 Jummo déplacés, soit dans des régions plus sauvages, soit réfugiés en Inde et en Myanmar. Et c’était le début des conflits importants contre les colons musulmans puisque ces derniers avaient de nouvelles oportunités des affaires dans la régions grâce à la circulation fluviale des marchandises, à l’encouragement du gouvernement en attribuant des postes de travail dans la fonction publique plus aux Bengalis, extérieurs de la région, qu’aux Jummo.

Si l’éducation sous le régime pakistanais avait permis l’émergence d’une certaine classe d’élites chez les Jummo pour revendiquer une nation jummo mais une partie de colons musulmans riches avait une influance plus importante auprès du gouvernement pour changer une partie des statuts des CHT.

Et pendant les conflits armés de 1971, une minorité de Jummo joignit le camp pakistanais et une grande partie des jeunes étudiants jummo aidèrent les Mukti Bahini (Freedom Fighters) de Sheikh Mujibur Rahman, le père fondateur du Bangladesh. Une fois le Bangladesh était devenu indépendant, les services de Awami League (le parti politique de Sheikh Mujibur Rahman) affirmèrent que les Jummo étaient des « collaborateurs des pakistanais » alors qu’une grande partie des jeunes jummo avait traversé la frontière pour rejoindre les troupes nationalistes bengalaise en Inde.

Ainsi, en 1971, des expéditions armées musulmanes brûlèrent des villages entiers des innocents jummo notamment à Matiranga. D’autres atrocités plus violentes avaient eu lieu dans les CHT et peu à peu les Jummo n’avaient plus aucune confiance aux Bengalis.

La période bangalaise

Après l’indépendance du Bangladesh, à laquelle la grande majorité des Jummo avait participé, le parti politique Awami League se préoccupait la reconstruction et le rétablissement de l’ordre du pays mais en même temps une armée bangalaise nationaliste commettait des atrocités inhumaines à la population des CHT sous le prétexte de « collaboration avec les Pakistanais » et en outre une immigration de Bengalis de plus en plus importante. Les statuts constitutionnels du Bangladesh ne reconnaissaient aucune différence ethnique des CHT avec son « satatut spécial ». Par la suite, deux délégation de Jummo soumirent quelques recommendations au nouveau gouvernement.

Ainsi, le 29 janvier 1972, la première délégation n’avait pas eu d’assurance du gouvernement de prendre des mesures pour arrêter les violences dans les CHT contre les Jummo et de penir les résponsables de ces atrocités et de possessions illégales de terrain.

Le 15 février 1972, une seconde délégation était conduit par le Jummo, Manabendra Narayan LARMA, alors membre du Parlement, de l’Assemblée Constituante. Elle rencontra le Premier Ministre, Sheikh Mujibur Rahman pour soumettre les quatre points suivants :

1) une autonomie des CHT avec une assemblée législative spéciale pour la région,

2) l’adhésion ou bien conservation des statuts spéciaux de 1900 des CHT dans la nouvelle Constitution du Bangladesh,

3) La continuitée des Cercles des Chefs tribaux (cercles des Rois),

4) Des garanties constitutionnelles interdisant des amendements des statuts des CHT (CHT Regulation of 1900) et l’interdiction des Bengalis de s’installer dans les CHT.

Le Premier Ministre, Sheikh Mujibur Rahman, rejeta la totalité des demandes formulées par les Jummo et en plus les traitant de « cessionistes ». Il leur conseilla d’oublier une identité différente pour les CHT et de « devenir Bengali », c’est à dire que les Jummo deviennent musulmans. Ce conseil-avertissement était alors visible lorsqu’il envoya plus de Bengalis dans la région afin de faire des Jummo une minorité.

Pour contre-carrer cette insécurité, pour survivre, pour défendre l’identité et leurs droits dans un monde dominé de musulmans-bengalis les Jummo fondèrent, le 7 mars 1972, l’association « Parbatya Chattagram Jana Samhati Samity (PCJSS) » ou l’association de solidarité du peuple des Chittagong Hill Tracts, dirigée par Manabendra Narayan LARMA.

La constitution du Bangladesh ne faisait aucune place à la diversité linguistique, ethnique et culturelle qui étaient celles des CHT, et encore moins à l’autonomie ou une législature séparée pour la région. Pour cette raison, le PCJSS se dota une branche armée, les Shanti Bahini (SB) ou corps de paix, au mois de janvier 1973. La formation d’une résistance jummo avait alors servi comme prétexte pour militariser et envahir les CHT. Ainsi tout jeune jummo devint un suspect aux yeux du gouvernement. C’est alors la torture, meutres, enlèvements et autres formes de violences devinrent de monnaie courante.

Sheikh Mujibur Rahman fut assassiné le 15 août 1975 et son parti Awami League a subi un coup d’Etat militaire et le PCJSS était tout de suite bani par le nouveau pouvoir. Le fondateur de PCJSS, Manabendra Narayan LARMA devint l’ennemi numéro un à arrêter et il entra alors dans la clandestinité et commença la guerrilla. Quelques années après son entrée dans la guerrilla, M.N. LARMA fut assassiné le 10 novembre 1983. Son jeune frère, Jyotirindra Bodhipriya LARMA, alias Shantu LARMA succéda le leadership des Shanti Bahini.

Le nouveau gouvernement de Dacca, le régime du Général Ziaur Rahman renforça la militarisation des CHT car cette région possédait quelques ressources naturelles (gaz, bois...) et surtout qu’elle constituait une zone stratégique ou constituait une menace si cette région était contrôlée par une puissance étrangère qui contrôlerait ensuite le port économique de Chittagong. Pour mieux contrôler la région, le gouvernement central projeta de nombreuses interventions avec en collaboration des forces de militaire : implantation musulmanes forcées, souvent autour des camps de militaire et de la police, des mesures socio-culturelles avaient été renforcées, et de nombreux programmes de développement socio-économiques touchaient profondément le coeur de certains Jummo. Les stratégies politico-militaire de domination et de génocide de Zia Rahman, puis du Général Ershad avaient presque convaincu tout le monde des bienfaits des programmes socio-économiques et l’implantation des colonies sur des terres confisquées aux Jummo. Le Général Ershad avait même proposé des postes de travail avec peu de qualification et 5% des fonctions publiques étaient réservées aux Jummo. Cette politique d’assimilation visait à faire abandonner les armes aux Shanti Bahini.

La création de Conseils généraux des Hill Districts (Hill District Local Government Councils) en 1989

Le gouvernement du Général Ershad tenta de négocier avec les différentes factions de Jummo notamment avec les représentants de PCJSS. Au mois de février 1989, une loi entérine la créations des trois Conseils généraux (Hill District Local gouvernment council) des trois départements (Gongkabor, Cengmi et Arvumi) dont les chefs lieux sont les villes de Rangamadtya (Rangmati), de Hagracuri (Khagrachari) et de Bandorbon (Bandarban). Mais, cela n’empêcha pas l’’intensification des tensions entre les Bengalis-musulmans-colons et les Jummo et le renforcement des forces militaires. Les pour-parlers avec le gouvernement central suivant (le Bangladesh National Party, BNP), celui de Khaleda Zia (la veuve du Général Ziaur Rahman) de 1991 n’avaient abouti qu’au renforcement de tension et des forces militaires dans les CHT. C’est qu’en 1996, le nouveau gouvernement du parti Awami League, avec comme premier ministre Sheikh Hasina, la fille du père fondateur du Bangladesh, mena des discussions plus sérieuses garantissant certaines mesures favorables aux Jummo.

Le traité de Paix du 02 décembre 1997

Après plusieurs tours de table, un accord de Paix avait été finalement trouvé entre le gouvernement du Bangledesh et les représentents des Jummo, signé le 02 décembre 1997. cet accord de Paix mettait en lumière notamment l’Amnestie générale à tous les membres de PCJSS et de Shanti Bahini et tous ceux qui avaient travaillé pour eux, dépôt des armes des « résistants » et des faciltés pour la réhabilitation de ces derniers.

Le gouvernement avait par ailleurs accepté le retour et la réhabilitation des réfugiers, 60 000 réfugiers au Tripura, Etat indien, et des Déplacés internes (ceux qui avaient quitté leur habitat pour se réfugier dans la jungle sans traverser la frontière indienne, d’une part et d’autre part le gouvernement garantissait de prendre des mesures pour régler les problèmes de disputes des terrains. Cela incluait aussi la reconnaissance des titres de propriété des Jummo, l’annulation des possession illégales des terrains par des Bengalis et des non-résidents. Pour tout cela, il devait avoir une Commission des Terres.

Et enfin le gouvernement avait accepté de mettre en place un Ministère séparé pour les affaires de CHT dirigé par un Jummo, un parlement régional (Regional Council) serait institué pour l’ensemble des CHT.

En somme, l’accord de Paix n’était très partiellement mis en application car une partie des Jummo (UPDF) n’accèpte pas ce traité de paix qui n’est pas assez et puis les différents partis (BNP compris) bengali-musulmans s’oposent violamment à cet accord. Une autre partie bengalie plus radicale, la burocratie, les militaires, et des entrepreneurs font saboter les mesures du traité de paix et surtout empêchent la mise en place de la Commission des Terres.

Pendant les périodes coloniales britaniques, les Jummo avaient souffert de la froideur des Britanniques contre du coton, puis les Pakistanais les avaient noyaient dans les eaux du lac artificiel de Kaptaï avec l’assistance technique et financière des Américains, et les colon-bengali-musulmans tentent de faire d’eux de bons musulmans en décapitant les statues de Bouddha, en brûlant des villages, coupant de jeunes enfants jummo et en s’appropriant les terres.

Les CHT ont donc fait de terribles expériences en leurs statuts politics, en composition ethnique, en structure économique et politique. L’ensemble converge vers une pauvreté inhumaine, et les CHT sont devenus une prison ouverte où les militaires contrôlent et filtrent l’économie, la burocratie n’est nullement favorable à l’application du traité de Paix, et l’arbitraire et la corruption font la « justice »

Une petite histoire des Rois

Le chef des Chakmas a son quartier général à Rangamati. Les Chakmas sont du type asiatique, et sans aucun doute ils sont originaires de l’Etat Arakan (en Myanmar). Selon le recensement de 1951, sur une population totale 287 688 (chiffre n’était pas exacte) des Chittagong Hill Tracts (CHTs) 124 762 étaient Chakmas (bien plus nombreux, en réalité). Il y avait une incroyable augmentation de la population chakma. En effet, selon le recensement de 1901, le nombre était seulement 44 329.

Au moment des guerres birmanes vers 1784, ils étaient repoussés par les Mughs d’Arakan et forcés d’entrer dans les CHTs. Le professeur Pierre BESSAIGNET dit « à la fin du 18e siècle comme le résultat d’une invasion birmane, les deux tiers de la population arakane sont, supposée, immigrés dans les CHTs ». Ils occupèrent le centre et la partie Nord, un peu moins de la moitié des CHTs. Les Chakmas sont en majorité bouddhistes.

Une brève histoire de la famille royale des Chakmas a été écrite par le Roi chakma, Bhuvan Mohon Roy (qui dit qu’il est le 45e Roi des Chakmas). Ce document a été retrouvé dans les archives de la famille royale à Rangamati.

Il y avait, au pieds de Himalaya, un Roi Kashatriya appelé Shakya. Il avait sa capitale à Kalapanagar. Il est succédé par son fils Sudhanya. Parmi les trois fils du roi Sudhanya, un devint un ascétique, un autre un moine bouddhiste mais le troisième, Langaldhan, devint roi. Après Langaldhan, son fils Kshudrajit devint roi. Le fils de Kshudrajit, le successeur, Roi Samudrajit devint un moine bouddhiste et sa dynastie prit fin.

Le ministre de Samudrajit, Shyamal, qui appartenait aussi à la même famille royale quitta Kalapanagar, et fonda un nouveau royaume au Sud-Est de l’Himalaya. Le roi Shyamal est succédé par son fils, Champakali qui fonda une nouvelle cité à l’Est de l’Irawady et devint la ville Champakanagar après la mort du Roi. Le roi Sadanggiri, le fils de Champakali « burnt his sinful body, the abode of ignorance, et atteignit le salut (salvation) ». Son fils, Chengyasur devint roi après lui, qui a été succédé par son 2e fils, Chandasur. Après Chandasur, son fils aîné, Sumesur devint roi. Le fils de Sumesur, Bhimanjoy, l’aîné, puis Sambuddha, devinrent l’un après l’autre Rois.

Le fils de Sambuddha, l’aîné, Bijoygiri, entreprit avec sa grande armée un long séjour en remontant un cours d’eau, au bout de six jours il arriva sur un lieu au bord de la rivière Tewa, et le nomma Kalabagha. De là, son général avança et conquit de nouveaux territoires. Bijoygiri apprit que son père était mort et son jeune frère, Udayagiri, avait pris le trône. De cette nouvelle, il s’installa alors dans les territoires nouvellement conquis. Mais il ne laissa aucun descendant.

Dans l’histoire birmane « Chuijang-Kyatha » il est mentionné que la Birmanie était divisée en trois, une des parties était sous l’autorité du Roi chakma. Les Chakmas avaient nommé un des leurs comme roi. Il s’appelait Shakalia (il avait été désigné par tous) qui n’a pas eu de fils mais une seule fille nommée Manikbi. Son mari régna (sided) avec les Bengalis et mena beaucoup de combats avec les Mughs dans le pays nommé Roang (arakan) dans les années 1118-1119 (voir Histoire Arakane : Dengyawadi-Aradafung, pages 17 à 19). Après Manikbi, son fils, Manikgiri devint roi. Son fils, Madalia devint roi après lui. Puis le fils de Madalia , Rama Thongza devint roi. Le fils de Rama Thongza était Kamalchega. Durant son règne il y avait la guerre à Roang, et les Chakmas migrèrent dans ce pays.

Après Kamelchega, son fils, Ratangiri, succéda le trône. Son fils, Kala Thongza devinr roi après lui. Après lui, son fils Shermatya devint roi. Pendant son reigne les chakmas se battaient en Arakan sous le commandement de célébre général, Radhamohan. Au même moment le poème « chatiga chhara » (chant sur le Chittagong) était composé. Le fils de Shermatya, le roi Aranjuk, avait beaucoup d’engagements avec les Mughs.sa capitale était à Maichagiri. En 1333-1334 le roi birman envoya une misssion amicale au roi chakma, qui soudain attaqua le roi chakma la nuit et prit les fils et filles comme prisoniers. Ensuite, le 3e fils de Aranjuk appelé Chandha Thongza devint roi. Il est aussi connu sous le nom Ghatya Raja comme, quelque fois, il était emplyé comme collecteur des impôts sous l’autorité du roi Mughs. Son fils, Maisang, devint roi après lui. Pendant son temps les chakmas étaient lourdement opprimés par les Mughs et le roi était impuissant de payer au dessus des revenues, devint un moine bouddhiste (Maisang). Finalement les chakmas firent un plan secret pour fuir le pays.

Le roi Marikya, le fils de Maisang quitta Arakan et s’installa à Kadamtali. Le fils de Marikya s’appelait Kadam Thongza comme le nom du lieu. Son fils, Radongsa devint roi après lui. Ensuite, son fils, Tin Sureswari devint roi. Son fils, le roi Janu mena de nombreux combats avec les Mughs. Sathua, le fils ainé de Janu (dont la sœur était Rajembi) était le roi suivant. Après lui, sa reine prit les reines du gouvernement comme ses deux fils, Chanan Khan et Ratan Khan étaiet assassinés. Le roi suivant fut Dhabana (le fils de la fille, Amangali du roi Sathua). Le fils de Dabana, Dharamya devint roi après lui. Le fils de Dharamya, Mogalya était le roi suivant qui avait deux fils, Jubal Khan et Fateh Khan par le nom.

Il y avait beaucoup d’engagement avec les Mughs pendant le reigne de Jubal Khan. Son général, Kalu Khan Sardar combatit beaucoup de batailles avec le Musulman Nawab. Après Jubal Khan son frère, Fateh Khan devint roi, comme Jubal Khan mourra sans avoir eu de solution des guerres.. Fateh Khan fit alors la paix avec le Nawab en 1713 et obtint la permission de l’Empereur Mughal, Farrukhshiyar (1713-19) et subsintement de Muhammad Shah (1719-48) d’auriser le « beparies » pour faire du commerce avec les Jumias avec le payement d’un tribu de 11 « maunds » de cotton.

Shermust Khan, l’ainé des fils de Fateh Khan devint roi en 17737. pendant son temps Monsieur Henry Verlest, le chef de Chittagong, proclamma que les frontières de la route de Nizampur (route de Dhaka), le territoire des Kuki, le Feni et la rivière Sungo appartenait au roi chakma. Shukadeva, le fils adopté de Shermust Khan, devint roi en 1757. il s’installa sur un vaste territoire, maintenant connu sous le nom de Taraf Shukhader. Il mourra sans enfant et après lui, Sherdoulat Khan, le fils ainé du roi Fateh Khan (dont le second fils fut Rahamat Khan) devint roi en 1776. il y avait la guerre entre les Anglais et les Chakmas pendant le règne de Sherdoulat Khan. Deux expéditions envoyées par les Anglais sous Mr. Lane et Mr. Turmmers contre les chakmas étaient sans succes (Mr. Cottin’s Revenue History of Chittagong). Janbux Khan était le fils de Sherdoulat Khan, qui devint roi en 1782. il y avait la guerre entre les Anglais et Janbux Khan en 1783, 1784 et 1785. le roi se rendit à Calcutta en 1787, demanda pardon du Gouvernor Général (Lord Cornwallis) et fit la paix avec le gouvernement Britannique en contre partie de 500 « maunds » de cotton.

Après la mort de Janbux Khan, son fils aîné, Tabbar Khan devint roi en 1800.. il creusa un Sagar (un grand dighi à Rajanagar). Tabbar Khan mourra sans enfant. Après sa mort, son frère, Jabbar Khan devint roi en 1801. en 1812, son fils, Dharambux Khan devint roi qui était aussi appelé Maharaja. Maharaja Dhanrambux Khan mourra sans enfant. Donc Shukalal Dewan de Mulima classe était désigné comme homme de providence. Son administration n’avait pas donné des résultats satisfaisants. Donc, Kalindi, la chef reine de Dharambux Khan, prit elle même les charges du pays. Par ses capacités et de bons administrateurs la Reine Kalindi introduisit les Zamindary. Elle construisit le temple Mahamuni, commença alors les festivités annuelles de Mahamuni, creusa le dighi de Mahamuni et ceci devint immortel par de nombreuses autres travaux pieux. Pendant la guerre de Sepoy (1857), elle « caught and made over to the Government the sepoys’ who had been taken themselves to the hill to avoid retribution ». Dans l’expédition de Lushai de 1871-72, la Rani envoya son fils aîné, Harish Chandra, qui rendit de précieux et loyaux services au gouvernement Britannique pour lesquels il reçut le titre de Raj Bahadur.

En 1873, Harish Chandra devint roi après la mort de Kalindi Rani. Il a été obligé par le Gouvernement de quitter Rajanagar et s’insatalla avec ses sujets à Rangamati. Après la mort de Roy Bahadur Harish Chandra en 1885 le zamindary et « Chakma tracts were taken over by the Court of Wards, son fils ainé, Kumar Bhuban Mohan, était mineur. Kumar Bhuban Mohan Roy devint roi à sa majorité en 1907. dans l’investiture, Sir John Woddburn, le Gouverneur lieutenant du Bengale, lui adressa comme suit :

« vous prenez la succession du clan Chakma des CHTs recevez le titre avec lequel « it is pleasant duty to invest you to day. » le gouverneur veille sur vous comme sur les autres chefs pour assister dans toutes les mesures qui contribueront à l’approbation des conditions de Hill Tracts ».

Kumar Bhuban Mohan Roy morru en 1936, laissant le roi Nalinaksha Roy comme successeur. Ce dernier était succédé par le capitaine Kumar Tridiv Roy.

Actuellement, le roi chakma est Devasish Roy (qui vient de perdre sa femme en laissant un garçon et une fille).




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